Georges Clemenceau. Citations

Georges Clemenceau est une figure emblématique. Peu d'hommes ont contribué à marquer l'histoire du XXe siècle de façon aussi déterminante que le Tigre. Ce génie du verbe a été tour à tour journaliste, défenseur acharné de Dreyfus, orateur redouté au Parlement, auteur de nombreux livres. On retrouve dans ce livre, à travers un florilège de citations, écrites ou apocryphes, l'homme qui a fasciné le monde entier. S'il est impossible de résumer une vie aussi riche que la sienne en quelques pages, son sens exceptionnel de la formule, son humour parfois féroce laissent entrevoir la force de son caractère et celle de ses convictions profondes : un homme épris de justice sociale, médecin des pauvres, anticolonialiste, un homme de conviction, de culture, de courage, profondément républicain, ami des arts, amoureux des femmes... C'est bien l'homme, ce Géant, que l'on découvre ici à travers ses formules inoubliables et ses photographies, parfois inédites, depuis sa jeunesse jusqu'à ses dernières années dans cette Vendée qu'il aimait.

Georges Clemenceau est un homme politique français, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, en Vendée et mort le 24 novembre 1929 à Paris. Il a fait des études de médecine, puis s’est dirigé vers la politique. Il devient sénateur dès 1902 et président du Conseil de 1906 à 1909, veillant à la séparation de l'Église et de l'État, réprimant les grèves, et créant le ministère du Travail. En 1917, pendant la Première Guerre mondiale, il est nommé président du Conseil. Il arrive au pouvoir au moment où le conflit s'éternise et les soldats sont fatigués de se battre. Georges Clemenceau cherche à remonter le moral des troupes en rendant visite aux soldats dans les tranchées, malgré les risques. Il lutte également avec fermeté contre les mutineries et les désertions. Il fait appel aux troupes coloniales. À l'arrière, il combat les grèves dans les usines où les ouvriers réclament des hausses de salaire et une amélioration des conditions de travail. Il représente la France aux conférences de paix qui suivent la Première Guerre mondiale et souhaite punir l'Allemagne qui est rendue responsable du conflit. Georges Clemenceau est surnommé le « Père la Victoire » ou encore « Le Tigre ». Il est élu à l'Académie française en 1918.

Jean-Yves Perrot, vendéen, membre de la Cour des comptes, maire de Marly-le-Roy, a publié des livres et de nombreux articles à caractère historique, notamment sur Clemenceau.